Lorsque j’ai lancé ma 1ère newsletter (au passage, désolée d’avoir pollué certaines boîtes mail avec la mise en place de l’automatisation), je me suis posée des questions existentielles… Ne t’inquiète pas, le sujet de la OKness arrive un peu plus bas 😉
- Option 1 – le vouvoiement : impression de mettre une distance avec mes abonnés et de me mettre en posture haute (rien qu’en l’écrivant, ça ne passe pas !)
- Option 2 – le tutoiement : ah, voilà, c’est mieux, je me retrouve : spontanéité, authenticité, simplicité, partage, lien… (ouf je respire). Et ce n’est pas parce que l’on se tutoie qu’il n’y a pas le respect du lecteur.
Vous l’aurez compris, à partir de maintenant, j’utiliserai le “tu” et c’est bien entendu ok pour la réciproque dans nos futurs échanges ! Parce que lorsque j’écris et que tu ouvres ce mail, c’est à toi que je m’adresse avec toute ma bienveillance et l’envie folle de révéler tout ton génie ! Car n’oublie pas, mon objectif est que, au rythme de nos rendez-vous, tu trouves des clés pour t’épanouir toujours plus dans ta vie pro et perso.
- Ma première intention était de te partager que, lorsque tu hésites entre deux options et que ton critère de décision est uniquement fondé sur “est-ce que je vais être jugé.e” alors warning !Quoi que tu décides, tu seras jugé.e, autant le savoir. Et si tu cherches à plaire à tout le monde (soyons clair, ce n’est juste pas possible), alors tu resteras bloqué.e et tu n’avanceras pas. Dans ce genre de situation, recentres-toi sur ton intention, évalue l’impact de ton choix (j’entends par là, y aura-t-il des morts ?). Ok j’exagère volontairement mais tu vois l’impact de ta décision ? Sois tu restes bloqué.e par peur d’être jugé.e, soit tu fais un pas de plus vers ce qui t’inspire vraiment ! Au pire, le pire n’est pas si pire et tu pourras certainement ajuster !
- Ma deuxième intention était d’aller gratouiller un peu sur pourquoi il t’arrive parfois de ne pas te sentir bien dans une relation. Une relation dans laquelle tu mets peut-être parfois l’autre sur un piédestal au risque de perdre tes moyens ou à l’inverse, une relation dans laquelle tu penses que tu es mieux que, plus que… (rassure-toi, c’est humain, ne te juges pas car ça arrive à tout le monde 😉
Si tu veux comprendre ce mot étrange qu’est la OKness et pourquoi cette photo, c’est maintenant !
Que penses-tu de la photo avec les deux pierres en équilibre ?
Alors, juste un exemple : imaginons qu’à droite, c’est un manager et qu’à gauche, c’est son collaborateur. Le plus gradé, le moins gradé. Le plus diplômé, le moins diplômé. Le plus ancien, le plus jeune. Le plus à l’aise à l’oral, le moins à l’aise… Pour des dizaines de raisons l’un et l’autre pourraient se comparer, se trouver plus que, moins que… Pourtant, ils ont l’un et l’autre compris leur valeur, leurs différences au profit de leur complémentarité.
Et toi, quand la planche bascule, tu es plutôt la pierre de gauche où la pierre de droite ?
- Si tu es le caillou de gauche, c’est ce qu’on appelle en AT la position OK-/OK+
Cette position est celle qui vient faire écho avec un manque de confiance, avec l’impression que l’autre est mieux, qu’il a raison. C’est parfois aussi ce scénario qui t’amène à dire oui alors que tu voudrais dire non, à perdre tes moyens en réunion, à te soumettre à la décision de l’autre, à te trouver nul.le… - Si tu es le caillou de droite, c’est ce qu’on appelle en AT la position OK+/OK-
Dans ce cas, c’est penser que tu es mieux que l’autre, que tu sais plus de choses, que tu fais mieux que lui… Cette posture contribue à renforcer la vision négative que l’autre a de lui-même et ne permet pas d’établir des relations favorisant par exemple le développement de l’intelligence collective, la confiance et la réussite. La tienne et la sienne. Car, souviens toi : “tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”…
Je t’invite si tu le souhaites dans les jours qui viennent, juste à observer la position que tu adoptes dans certaines relations et à regarder comment équilibrer la relation autrement pour être dans la OKness. OK pour toi ? 😉